loader image

Comment parler de sa phobie d’impulsion à ses proches ?

Vous aimeriez pouvoir parler de votre phobie à vos proches ? Alors que parfois dans votre cuisine, un couteau à la main, une pensée débile vous traverse l’esprit : « Et si je me mettais à tirer ces couteaux sur mon cher mari ? « . Pas de panique, ça marche aussi sur votre femme. Mais avant de croire que vous allez devenir la nouvelle star des tueurs en série, faites une pause et respirez ! Non, vous n’êtes pas en train de basculer doucement dans la folie et ça, vous le savez déjà. Vous avez identifié ce qui vous pourrit littéralement la vie depuis un moment : La phobie d’impulsion.

Mais maintenant, la grande question se pose : comment en parler à vos proches ? Comment leur dire que vous avez parfois ces pensées bizarres sans qu’ils ne commencent à cacher tous les objets pointus de la maison ? Et surtout, comment leur expliquer que, malgré ces pensées, vous ne voulez absolument pas agir en conséquence ? Parce que oui, réalité vous-même à l’opposé de ce qui vous terrifie.

Pas de stress, c’est parti pour un petit cours de comment aborder les sujets qui tuent sans finir en garde à vue  ! Ouai, ok, celle-là, elle était facile.

Petite piqure de rappel, la phobie d’impulsion est un trouble anxieux qui se manifeste par des pensées intrusives et souvent effrayantes. Vous savez, ces pensées du genre « Et si je poussais cette personne devant le bus qui arrive ? » ou « Et si je sautais de ce balcon ? ». Rassurez-vous, ces pensées sont aussi involontaires que l’envie soudaine de manger un Kebab à 3h du mat’.

Le truc avec la phobie d’impulsion, c’est qu’elle peut vous faire douter de vous-même, vous isoler et vous faire croire que vous êtes le seul à avoir ces pensées bizarres. Mais la vérité, c’est que beaucoup de personnes ont ces pensées. Même les proches à qui vous souhaitez parler de cette phobie. La différence, c’est la plupart des gens les balayent rapidement et passent à autre chose, tandis que ceux qui comme vous, souffrent de phobie d’impulsion peuvent y penser pendant des heures, voire des jours ! Et oui … Sinon c’est pas drôle !

Alors, maintenant qu’on a cerné la bête, comment allez-vous aborder ce sujet avec vos proches ? C’est la grande question, n’est-ce pas ?

Vous savez, il y a quelque chose de magique à mettre des mots sur nos peurs. C’est un peu comme allumer une lampe dans une pièce sombre. Soudain, ce qui semblait terrifiant devient un peu moins effrayant ! Et c’est exactement ce qui se passe lorsque vous parlez de votre phobie d’impulsion.

En parlant de ces pensées intrusives, vous commencez à les démystifier. Ce qui semblait être un monstre caché dans l’ombre devient juste… une pensée. Une pensée certes désagréable, mais rien de plus. Et en mettant des mots sur cette pensée, vous lui retirez une grande partie de son pouvoir.

De plus, en partageant vos expériences avec vos proches, vous leur donnez l’opportunité de vous soutenir. Ils peuvent ne pas comprendre immédiatement, mais en leur expliquant ce que vous ressentez, vous leur donnez les outils pour vous aider. Et qui sait, peut-être qu’en parlant ouvertement de votre phobie d’impulsion, vous encouragerez d’autres à faire de même.

Mais il y a un autre avantage à en parler : Vous pourriez découvrir que d’autres personnes de votre entourage ont également ces pensées et vous sentir beaucoup moins seul ! Après tout être deux à craindre de trucider la voisine, peut être incroyablement libérateur … Ou pas !

Car oui, ces pensées peuvent être effrayantes, mais elles ne définissent pas qui vous êtes. Et en en parlant, vous prenez le contrôle de la situation, au lieu de laisser ces pensées vous contrôler.

Vous avez enfin décidé de parler de votre phobie d’impulsion à vos proches et vous vous demandez comment ne pas les faire fuir ? On évite donc les déclarations chocs du type : « Chéri(e), les couteaux sont bien cachés ? Car j’ai des visions de toi en carpaccio ». On va faire moins bourrin et plus subtil !

Préparez-vous avec votre thérapeute : si vous êtes déjà en thérapie, discutez avec votre psy de votre désir de parler de votre phobie d’impulsion à vos proches. Il ou elle peut vous prodiguer des conseils précieux sur la manière d’aborder le sujet et de vous aider à anticiper certaines des réactions possibles.

Choisir le bon moment, c’est essentiel : optez pour un moment de calme, loin du stress quotidien. Oubliez l’annonce pendant le repas de famille ou en plein match de foot. Privilégiez plutôt un moment de détente, comme après un bon repas ou lors d’une balade au grand air. Bref un instant propice aux confidences, histoire de ne pas finir en crise d’angoisse avant même d’avoir entamer le sujet !

Soyez honnête, mais rassurant : commencez par dire que vous avez quelque chose sur le cœur que vous aimeriez partager. Expliquez que ce n’est pas une urgence, mais que c’est important pour vous. Assurez-les que vous allez bien, et que ces pensées envahissantes ne vous définissent pas mais elles sont très gênantes dans votre quotidien.

Utilisez des analogies simples : parfois, une analogie peut aider à expliquer des concepts plus complexes. Vous pourriez dire : « Vous savez, parfois j’ai ces pensées bizarres, un peu comme quand vous avez une chanson en tête que vous ne pouvez pas chasser. Mais pour moi, ce sont des pensées un peu plus inquiétantes, j’ai du mal à m’en défaire. »

Rappelez-leur que vous êtes toujours vous : « Oui, j’ai des pensées bizarres, mais devinez quoi ? Je suis toujours la même personne chiante qui oublie de sortir les poubelles, qui ne rebouche pas le tube de dentifrice et qui laisse ses cheveux de partout. Ces pensées ne changent rien à qui je suis. » Car après tout c’est la vérité, vos pensées ne définissent pas qui vous êtes ! Vous êtes toujours aussi lourd(e) par moment et malheureusement pour eux ça ne changera pas (de toute façon personne n’est parfait et c’est bien mieux comme ça !) d’ailleurs, vous n’avez toujours pas commis de crimes et la seule personne qui souffre, c’est vous.

NOTE : Ma solution pour en finir avec les Phobies d’impulsion

Oui, je suis content.
Surtout pour toi car tu vas aller mieux très vite. Depuis 2022, et des années de pratique auprès de mes patients atteints de phobies d’impulsions, j’ai développé la méthode dont je rêvais depuis longtemps, et qui est accessible entièrement en ligne.

Bref si tu veux en savoir plus sur ma thérapie en ligne, je t’ai préparé une super petite vidéo de présentation et tu vas rencontrer mon visage, attention c’est particulier : « EN FINIR AVEC LES PHOBIES D’IMPULSION« 

Et si vous avez des questions à propos de ma méthode, je vous invite sur ma page Facebook, Instagram ou Tiktok pour voir mes posts bizarres et/ou discuter avec moi (ou écrivez-moi, j’arrive presque encore à répondre à tout le monde).

Ah, les réactions des proches ! On a beau s’y préparer, on a toujours peur de les décevoir ! Et comme chacun de nous est unique, nous réagissons tous de manière différente à une annonce . Et si on se faisait un petit tour des réactions auquel vous pourriez être confronté ?

Vos parents et votre famille proche pourraient se sentir un peu démunis et maman pourrait clairement se demander « mais qu’est-ce qu’on a loupé ??  » Pas de panique … ! Dans ce scénario, la clé est de rassurer et d’éduquer. Vos parents pourraient se sentir responsables ou coupables, se demandant où ils ont bien pu « rater quelque chose » et pourquoi leur progéniture si parfaite à des pensée pas jolies jolies … Rassurez les sur le fait que la phobie d’impulsion n’est pas le résultat d’une erreur d’éducation, mais plutôt un trouble anxieux qui peut survenir indépendamment de l’environnement familial.

Votre meilleur ami, lui, pourrait rire aux éclats. Si c’est le cas, riez avec lui, mais rappelez-vous que son rire n’est pas forcément un signe qu’il minimise votre détresse. Parfois, les gens utilisent l’humour comme mécanisme de défense face à l’inconnu. Il est possible qu’il ne sache tout simplement pas comment réagir autrement. Après tout, l’humour est une excellente façon de dédramatiser une situation, mais cela ne signifie pas qu’il ne prend pas au sérieux ce que vous ressentez.

Votre partenaire pourrait se montrer inquiet, ou peut-être qu’il commencera à cacher tous les couteaux de la cuisine (juste au cas où, n’est-ce pas ?). Rassurez-le en lui expliquant que ces pensées ne reflètent pas vos véritables désirs et que vous cherchez de l’aide pour les gérer. Et, pendant que vous y êtes, rappelez-lui que vous êtes toujours la même personne qui oublie de baisser la lunette des toilettes ou qui utilise la dernière goutte de lait sans remplacer la bouteille.

Peu importe les réactions que vous rencontrez, l’essentiel est d’avoir initié la conversation. Les gens ont des manières différentes de réagir face à l’inconnu, alors soyez patient et donnez-leur les outils nécessaires pour comprendre. Bien sûr, attendez-vous à une palette de réactions – certaines peuvent être inattendues, voire un peu déconcertantes. Ne soyez pas surpris si tata Simone lance une remarque saugrenue ou si votre cousin Hugo, en plein délire Freudien, se met à vous analyser pendant une demi-heure.

L’important, c’est de normaliser ces pensées qui vous tourmentent. En parler fait partie intégrante du processus de guérison. Il s’agit de trouver un environnement de confiance, les bonnes personnes à qui se confier, et de ne pas se laisser décourager par quelques expériences maladroites. L’objectif est de vous libérer progressivement de ces pensées, en abordant le sujet avec prudence et dans un cadre bienveillant.

Penser à révéler vos pensées intrusives à vos proches peut sembler intimidant et ça l’est, mais rappelez-vous : le simple fait d’envisager ce premier pas est en soi un signe de force et un début de guérison. Vous n’avez pas encore ouvert cette conversation, mais le fait que vous y réfléchissiez, que vous cherchiez des informations et des conseils, montre que vous êtes sur la bonne voie.

Ce premier pas potentiel est fondamental. Il symbolise une ouverture, une volonté de briser le silence et de chercher du soutien. Même si vos proches peuvent être surpris ou décontenancés au début, en partageant votre expérience, vous leur offrez l’opportunité de vous comprendre et de vous soutenir.

Et si vous avez des doutes ou des incertitudes sur la façon de procéder, souvenez-vous que de l’aide est disponible. Je vous propose une thérapie en ligne adaptée pour vous aider à surmonter la phobie d’impulsion depuis chez vous ! Grâce à un programme composé de vidéos et d’exercices pratiques, vous pourrez dire adieu à votre phobie d’impulsion ainsi qu’aux troubles connexes, tels que le stress et les pensées intrusives.

« J’ai peur de me suicider, au secours ! »
« Le stress et la peur panique, quelles différences ? »
« Comment sortir de la phobie d’impulsion ? »
« La phobie ça me réussi »

Cédric Daudon
Cédric Daudon
https://cedric-daudon.com/
Je suis Psychologue Cognitiviste spécialisé dans les phobies d'impulsions, les troubles anxieux, les relations toxiques et les problématiques liées à l'enfance. J'exerce en cabinet et par des thérapies en ligne, grâce à la thérapie Cognitive & Comportementale et à l'EMDR. Je suis également le fondateur des centres thérapeutiques & pluridisciplinaires "Sur un Nuage".

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GUÉRIR DÉFINITIVEMENT DE LA PHOBIE D'IMPULSION

La thérapie en ligne pour en sortir

Accédez gratuitement aux premières vidéos de la Thérapie en ligne et recevez mes conseils gratuits pour en finir avec la Phobie d’impulsion.