Venez venez, oyé oyé, et découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la Phobie d’impulsion !
La phobie d’impulsion est la peur extrême de suivre une impulsion, de perdre le contrôle et enfin pour terminer en beauté : de se nuire ou de nuire aux autres. Découvrez donc tout ce qu’il faut savoir sur cette phobie d’impulsion !
En d’autres terme, tu as peur de faire du mal sans le vouloir, comme si tu perdais le contrôle de toi-même à cause d’une force extérieure qui te pousserait à commettre l’irréparable.
Certaines classifications diagnostiques considèrent même la phobie d’impulsion comme une forme de trouble obsessionnel-compulsif (TOC). Car il s’agit d’une sorte de pensée envahissante et intrusive qui prend le dessus sur l’esprit. Mais attention, cette « force » n’est pas à comprendre dans le sens d’une autre facette de vous, ou d’une force ésotérique qui vous possède. Et en aucun cas il ne faudrait la considérer comme étant une pensée vous approchant de la folie !
Facile à dire, difficile à penser
La phobie d’impulsion pousse ensuite l’individu à avoir un comportement ou une autre pensée (compulsion) pour réduire l’anxiété que la pensée envahissante initiale vous fait ressentir.
Et si t’as pas tout compris, faisons plus simple : chez certaines personnes, une fois que le scénario qui fait peur apparait, l’individu essaie de contrecarrer cette pensée et ce scénario par des comportements. Des comportements d’évitement de l’objet phobique généralement, ou par une autre pensée pour lutter contre la première.
Mais ce n’est pas systématique chez tout le monde donc pas de panique si vous n’êtes pas dans ce cas là.
Ok le Psy, mais alors que faire ?
Alors comment identifier une phobie d’impulsion, ou reconnaitre ces pensées liées aux actes impulsifs ?
Du point de vue diagnostic nous l’avons vu, la phobie d’impulsion est une forme de TOC.
Alors après on s’en fiche un peu, oui. L’important étant de retrouver chez le patient une peur intense de ses propres pulsions et de ses propres pensées. Des pensées qui seraient liées à des pulsions qui incontrôlables.
Ce que l’on retrouve quasi-systématiquement chez les patients atteints par ce trouble :
Des situations où l’on le patient se sent envahi par des pensées en lien avec la perte de contrôle de soi-même.
– Un contenu de pensées avec une anticipation « d’agression ». T’as tout compris Michel, une agression envers soi-même ou envers d’autres personnes, plus généralement les proches.
– Il faut que le patient (malheureusement), ait une peur intense simplement par le fait d’avoir ce type de pensées.
– Et enfin, le patient peut avoir des comportements (mais ce n’est pas une « obligation », ni même systématique) existant pour « bloquer » ces pensées de devenir réelles.
Quelles sont les pulsions les plus fréquemment retrouvée et observées chez les patients ?
Mais alors, d’où provient cette phobie ?
Tout d’abord, les patients ont une pensée ou une image mentale où ils se « voient » suivre une impulsion et perdre le contrôle. C’est généralement une catastrophe ou un truc très-mega-top grave, pas de doute ou de tergiversation là dessus.
Ensuite, les personnes utiliseront toutes les ressources psychologiques dont ils disposent pour « effacer » ces images ou pensées. Et c’est en cela que vous découvrez que la phobie d’impulsion est sacrément tenace, la garce.
Mais parce que se concentrer sur ses pensées est la mauvaise stratégie, leur anxiété empire et leurs pensées anticipatrices deviennent encore plus puissantes, plus fortes et plus fréquentes. C’est top moumoute pour se pourrir le dimanche après midi ou n’importe quel autre jour de la semaine. Vous découvrez la phobie d’impulsion sous un autre angle. Pas le meilleur, non.
Et oui Jeannine, te forcer à pas penser à des trucs pas cool, ça marche pas ! Et c’est le cas également pour les pensées agréables, si si, je t’assure. Essaie de te dire « tiens, ne pense plus à cette journée merveilleuse ».
Tu aura du mal à faire « off » comme avec ta télécommande et Netflouxe.
Comme ils ne peuvent pas contrôler ce qu’ils pensent, ils renforcent l’idée qu’ils vont perdre le contrôle, et cela va augmenter l’intensité de cette peur.
Conséquences de la phobie d’impulsion
Les phobies d’impulsions entrainent une réduction de la qualité de vie d’une personne.
Tout simplement car contrôler leur peur et éviter les situations qui les rendent anxieux prends beaucoup de place et d’énergie.
Inutile de dire que, petit à petit et sans s’en rendre compte, les personnes finissent par littéralement abimer et réduire des parties de leur vie personnelle.
L’obsession et la peur prennent souvent le dessus sur l’attention de la personne. Comme cela semble extérieur à la personne, les patients pensent pouvoir le contrôler. Lorsqu’ils ne le peuvent pas, ils ont l’impression de causer la pensée, et se disent « oh mais mon dieu alors je suis réellement comme ça ! ». Et finissent souvent par se dire « oui ok, la je suis pétée de la casserole, vite commandons une camisole sur Amazon avant qu’il ne soit trop tard ». T’a cliqué sur le lien j’espère, car c’est rigolo.
Le pire, c’est que ces individus ont l’impression de se battre contre une partie d’eux-même qui existerait « vraiment » !
Quel est le traitement ?
Quand vous découvrez la phobie d’impulsion c’est toujours un superbe monde de joyeusetés. Mais le traitement de la phobie d’impulsion, quelle que soit sa thématique ou l’obsession – qu’il s’agisse de se nuire ou de nuire aux autres – sera toujours abordé sous un versant psychologique.
Oui, car soigner une phobie d’impulsion avec des cours de cuisine, ça marche moyen en général.
Alors oui, dans certains cas d’anxiété extrême, je vais te révéler un truc qui ne va pas te plaire Jean-Pierre.
Dans certains cas, on traite le trouble avec une thérapie ET un traitement médicamenteux. C’est parfois proposé afin de réduire en premier lieu l’intensité du trouble anxieux.
Pas de panique, prendre un traitement n’est pas si terrible que cela lorsque l’on sait comment ça marche et qu’on « casse » une représentation trop souvent erronée de certaines molécules type anti-depresseurs et anxiolytiques). Il ne s’agit pas de se shooter et d’être en camisole chimique style tu captes plus rien. Non, c’est dans une optique de diminuer l’anxiété à un niveau qui va être acceptable pour la patient, afin d’entamer une thérapie efficace.
En général, la thérapie est similaire au traitement des personnes atteintes de TOC.
NOTE : Ma solution pour en finir avec les Phobies d’impulsion
Oui, je suis content.
Surtout pour toi car tu vas aller mieux très vite. Depuis 2022, et des années de pratique auprès de mes patients atteints de phobies d’impulsions, j’ai développé la méthode dont je rêvais depuis longtemps, et qui est accessible entièrement en ligne.
Bref si tu veux en savoir plus sur ma thérapie en ligne, je t’ai préparé une super petite vidéo de présentation et tu vas rencontrer mon visage, attention c’est particulier : « EN FINIR AVEC LES PHOBIES D’IMPULSION«
Et si vous avez des questions à propos de ma méthode, je vous invite sur ma page Facebook, Instagram ou Tiktok pour voir mes posts bizarres et/ou discuter avec moi (ou écrivez-moi, j’arrive presque encore à répondre à tout le monde).
Comment la thérapie fonctionne t’elle ?
Parfois on s’attarde à comprendre comment ils ont eu ce problème mais on passe essentiellement du temps à analyser comment cela affecte la patient dans sa vie actuelle.
On peut également discuter de ce que le patient a essayé et de ce qui a échoué dans ses tentative d’aller mieux.
Ensuite on passe à la partie « psycho éducation » : On apprends au patient à comprendre comment fonctionne leur esprit et surtout ce trouble anxieux.
C’est une première étape pour s’apaiser et reprendre le contrôle de ce qui leur arrive. C’est également mon choix dans ce qui est présenté dans les premiers chapitres de ma thérapie en ligne.
Par la suite, on s’attaque directement aux pensées et aux scénarios, en les affaiblissant par des exercices cognitifs, mais aussi comportementaux. Cela apportera aussi des changements dans la vie quotidienne du patient, puisqu’il/elle pensera déjà autrement en se comportant différemment.
N’oublions pas que s’il existe différentes approches psychologiques pour traiter la phobie d’impulsion, les seules qui sont validées par des recherches scientifiques sont les méthodes cognitivo-comportementales.
Soyons clairs, cela ne signifie pas que les autres approches ne fonctionnent pas !
Mais simplement que l’on n’a pas encore prouvé scientifiquement si elles fonctionnent ou non.
Cela est probablement dû au fait qu’ils ne font pas beaucoup d’études sur d’autres modèles thérapeutiques qui sont plus difficiles à standardiser.
La conclusion, le Psy !
Demandez de l’aide pour vous en sortir.
N’attendez pas d’éplucher tout internet pour trouver une solution.
Identifiez qui peut vous aider, et passez à l’action !
Quotidiennement, j’ai des patients qui me contactent pour parler de la phobie d’impulsion.
Très souvent, ils/elles ne viennent que « parler » !
Évidemment, rien ne change pour ces personnes : parler du pneu crevé à votre garagiste ne va jamais le regonfler par magie.
À partir du moment où les patients se mettent en action, en prenant RDV avec un professionnel ou en utilisant d’autres outils comme une thérapie en ligne (voir ma thérapie guidée si ça vous intéresse), alors ils voient systématiquement une réduction de leur trouble anxieux.
Et si ils ou elles sont réguliers et assidus dans leur travail et leurs exercices, ils disent adieu à leurs phobie d’impulsion.
Alors…pourquoi pas vous ?
Mettez vous en action, il est vraiment temps d’aller mieux !
« J’ai peur de me suicider, au secours ! »
« Le stress et la peur panique, quelles différences ? »
« Comment sortir de la phobie d’impulsion ? »
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